dimanche 28 février 2010

un guide pour Maspalio

Un guide pour se promener dans les rues malfamées d'Abyme. Je m'y suis perdue avec bonheur comme je m'étais plongé dans le livre.

On nous renseigne sur les rues à éviter, les restaurants à fréquenter, les boutiques à ne pas manquer, les spectacles en tout genre... C'est un vrai guide touristique, mais pour Abyme, une ville créée de toutes pièces par Mathieu Gaborit, dans le livre éponyme.

Je rêve désormais d'aller acheter mes plantes chez les lutins, et ce malgré leur malédiction si vous ne prenez pas soin des plantes qu'ils vous ont vendues.

Pour ceux qui veulent lancer une campagne de jdr dans cette ville, c'est du tout cuit! (voir le jeu de rôle "Agone")

On y trouve en fil rouge l'histoire d'un homme qui, en découvrant la ville, comprendra que celle-ci désire le garder, et communiquer avec lui. Dans un endroit comme Abyme, cela amène des conséquences plutôt extrêmes.

Je vous laisse un petit exemple des illustrations du livre de Muriel Algayres, Raphaël Bardas, Nathalie Besson, et Raphaël Granier de Cassagnac.



le lapin dans le chapeau


Une petite merveille à découvrir absolument. Ne vous y trompez pas."Il suffit d'y croire" d'Angela McAllister n'est pas une histoire révolutionnaire. On pourrait même dire que, sans l'univers graphique incroyable de Grahame Baker-Smith, ce livre n'aurait pas eu autant d'impact.


Mais ce que je dis est un peu banal, puisque, dans toute littérature qui se respecte, illustration et histoire se sont toujours apportées, que se soit dans le sens que dans la beauté.

Mais ceci est encore plus vrai dans ce livre. En effet, il y est question du monde de la magie, sorte d'entre-monde où se retrouve tout ce qui a disparu par enchantement. Et là, force est de reconnaître que les illustrations y sont merveilleuses, et apportent énormément à la signification du livre.

Saluons aussi cette petite trouvaille, où une sorte de fenêtre permet au magicien d'apparaître dans un coin de page, image rassurante d'un enchanteur qui aime enchanter. Dans l'autre sens, cette fenêtre permet à la magie de s'insinuer dans le monde réel.

Grahame Baker-Smith se place dans la mouvance actuelle des illustrations en littérature jeunesse, puisqu'on y trouve des incrustes réelles au sein d'un univers graphique de dessin pur.

Bref, à lire et à exposer pour faire du bien aux yeux.

Je me permets pour finir un petit coup de gueule, car le titre et la couverture originale ont été changés. Nous perdons donc une belle illustration, ainsi qu'un titre qui donne à l'histoire une toute autre signification.

De "Léon and the place between", que l'on pourrait traduire par Léon et l'entre-deux monde, nous avons désormais "Il suffit d'y croire", titre qui peut amener à une toute autre interprétation, du type croire à la magie, c'est comme croire en soi, il suffit d'y croire. On place ici l'important sur le ressenti et non sur le monde entrevu par Léon.

Non que le titre français soit mauvais, mais il me parait s'éloigner de la pensée de l'auteur, et essayer d'ajouter de la profondeur là où, je vous l'ai dit, l'histoire n'était pas révolutionnaire.

Pour finir ce message, je vous laisse avec la couverture original, qui dévoile beaucoup plus que la française, mais apporte une jolie illustration en plus.

jeudi 25 février 2010

aaaaaaaaaaaah...


Ca fait maintenant quelques temps que je n'avais pas écrit sur ce blog, alors je profite de la sortie d'une de mes séries littéraires préférées pour revenir faire un tour sur mondafly. Ca tombe bien, pendant tout ce temps, j'ai lu beaucoup de livres, donc il y aura de quoi faire.


Mais revenons à nos moutons maléfiques avec le retour de l'épouvanteur. Le Sacrifice de l'Epouvanteur. Le tome 6.


Passons sur la nouvelle peu reluisante d'Hollywood qui a décidé de faire un film de cette série bien longue, promettant au mieux une pâle adaptation du roman, puisqu'une partie du frisson ressenti vient de ce que l'auteur ne montre pas, et des impressions du jeune Thomas Ward.


Soit la question habituelle, comment faire que le spectateur puisse avoir froid comme le héros afin d'accentuer l'identification? Tout un programme que seul un grand réalisateur pourrait relever. Mais ceux qui ont vu la boussole d'or savent maintenant qu'on choisit rarement ce genre de réalisateur pour ce genre de film...


Le sacrifice de l'Epouvanteur donc! Un très bon cru que celui-ci, une robe parfaite, beaucoup de tannin... Je plaisante, mais pas tant que ça. De toute la série, celui-ci dévoile de nombreux mystères sur la famille de Ward et l'origine des sorcières.


Nous passons donc à la fin du livre dans le vif du sujet, soit le véritable début de l'histoire qui nous mênera à ce que nous annonce l'auteur depuis le départ, la mort de Ward. Un rude combat s'engage avec le malin, et si vous êtes comme moi, il se peut que vous vous mettiez à crier un "non" désespéré à un certain moment du livre.


Bonne lecture!!!