jeudi 4 mars 2010

pour l'aaaaaaaa...mour des livres (air de série connue)


Je suis une grande lectrice d'Anne Rice depuis mes 12 ans, date à laquelle je découvrais "Lestat le vampire", que je prenais en cachette à mon frère, car il me jugeait trop jeune pour le lire.

J'ai depuis lu tous ces livres, même ceux que la France n'avait pas encore diffusés (la chronique sur le christ par exemple).

Tous? Non. Il y en avait un qui résistait encore et toujours à l'envahisseur: "La voix des anges".

Concernant la vie des castrats italiens au XVIII, je l'ai cherché pendant des années, sans réussir à mettre la main dessus.

Soudain, alors que je faisais une énième recherche sur le net, le miracle était là, dans son format poche, n'attendant que moi après tant d'années.

Il a l'odeur des vieux livres. Sa couverture est un peu écornée. L'aspect passé de sa tranche donne envie de le caresser, comme pour lui retirer les quelques tâches que le temps lui a laissées. Le personnage de Gozzoli me regarde, se demandant pourquoi je ne l'ai pas encore ouvert, pourquoi je ne le dévore pas encore. Je fais durer le plaisir mon livre.

Je l'ai commencé hier. L'écriture est magnifique. Je suis à nouveau accro à Anne Rice. J'ai 12 ans à nouveau.

Messieurs de l'édition, rééditez-le, ne serait-ce que pour les jeunes générations,pour qu'elles sachent si Tony pourra se venger de sa famille par la douce mélodie du chant des castrats...

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